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dimanche 2 août 2009
Redu, le village du livre
Celui qui dit que la Wallonie n’est pas belle à visiter n’a dû en voir que les autoroutes mal entretenues ou la vallée de la Meuse et ses cheminées qui s’éteignent les unes après les autres. À ceux-là, je dirais de prende la première sortie et de se laisser emmener par les petites routes ou même les Nationales qui coupent une succession de petits villages en deux. Nous, quand on part arpenter notre Belgique, c’est toujours en direction de l’Ardenne. On aime bien, tout le long du chemin, ça monte et ça descend. On prend d’abord les 36 tournants (je les recompte depuis que je suis petite et jamais je n’obtiens le même nombre…), on arrive à Neuville, c’est joli, déjà on est loin du bassin industriel, on dépasse le Cimetière américain en expliquant pour la centième fois aux enfants le débarquement et toutes ces horreurs qu’il ne faut pas oublier. Après, la ville de Marche, Les Quatre Bras, Terwagne, Rochefort et des routes, des chemins verdoyants. Il y a des prés, partout, des clôtures, des fermes, des maisons en pierre, des façades fleuries, du linge sur des cordes et là, « Maman, regarde les poulains ! » Pour faire passer le temps, on repère une maison coquette, je dis « Regardez bien cel
le-là ! » et on a droit à 5 phrases chacun pour inventer une vie à cette maison. On y met des personnages, avec des prénoms, des âges, des métiers, des petits soucis… Ça va vite, quand tout le monde a parlé, on est déjà bien loin.
Enfin, on arrive à Redu, village du livre, enfoncé dans la verte province du Luxembourg, là où l’air est un peu plus pur et la vie un peu plus immobile, silencieuse.
Le village du livre existe depuis 1984. Redu, c’était un petit village anonyme, quelques centaines d’habitants qui, un jour, décident de sortir les livres des placards, de les étaler dans les rues, les granges, les étables… 1500O visiteurs lors de cette première et depuis, la réputation de ce
Aujourd’hui, la journée est spéciale, c’est une nocturne : nuit du livre et de l’accordéon. On décide de s’y rendre en famille. On y mangera sur place et chacun reçoit un petit budget pour se faire plaisir. Des accordéonistes animent les places, les terrasses sont prises d’assaut, les étales proposent des livres, des farfadets miniatures, des gaufres, des glaces, des cartes postales et encore des livres. Les gens se promènent, marchent lentement. Quand il y a une averse, la foule s’engouffre dans les librairies pendant que les marchands bâchent leurs échoppes. On entend parler néerlandais, anglais, allemand… À minuit, on annonce un feu d’artifice mais les petits sont fatigués. Une dernière escale pour se rafraîchir. On sort nos livres de nos sacs. Tout le monde en a. Un vendeur bradait les nouveautés à -30 ou -50%. Un autre offrait un livre de poche quand on lui disait que son mag
Allez, des photos de Redu : son désordre, ses escaliers et ses enseignes.
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